24122011
Jeune afrique
Dans une lettre adressée à Moncef Marzouki le 13 décembre, le président français, Nicolas Sarkozy, a félicité son homologue tunisien.




Nicolas Sarkozy, le chef de l’État français, a adressé le 13 décembre une lettre de félicitations à Moncef Marzouki, le nouveau président tunisien. Il y salue « un ami de la France », laquelle « s’honore [qu’il l’ait] choisie d’abord pour y étudier la médecine, puis, lorsque la persécution ne [lui] laissa pas d’autre issue, pour y poursuivre [son] combat en faveur de la liberté en Tunisie et dans le monde arabe ».

"Relation singulière"

Il l’assure également du soutien de la France à son pays, « pionnier de la mutation historique engagée par les peuples arabes », notamment pour surmonter les difficultés économiques auxquelles il est confronté. Et de souligner la « relation si singulière qui unit [leurs] deux pays », à laquelle il est « profondément attaché ». Piquant, pour qui se souvient des atermoiements de Paris lors de la révolution… Sarkozy conclut sa missive en invitant son homologue à se rendre en visite officielle en France « à tout moment à [sa] convenance ».