Tunisie : "Le projet d'Ennahdha est antidémocratique"
le 28/12/2011 10:25:15
Tunisie

28122011
Jeune afrique
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, droits des femmes, menace salafiste... La réalisatrice controversée Nadia el-Fani livre à jeuneafrique.com sa vision de la situation politique et sociale dans son pays.






Si Nadia el-Fani ne rentre pas dans son pays, ce n'est pas par « peur », après l'attaque d'un cinéma lors de la projection de son film « Laïcité, Inch'Allah ! », et les nombreuses menaces de mort dont elle a été victime. « La peur empêche d'avancer, ce qui n'est pas mon cas », explique la réalisatrice tunisienne. « Mais je refuse de rentrer tant que la justice ne fera pas son travail », dit elle.

Nadia el-fani fait l'objet d'une plainte déposée par trois avocats islamistes qui l'accusent d'atteintes au sacré, aux bonnes mœurs et aux préceptes religieux. « Soit la justice classe l'affaire, soit elle instruit le procès, et dans le second cas, j'en ferai un procès politique », avance-t-elle, tout en s'empressant de reprendre le célèbre slogan « on ne va pas passer du Benalisme au Benislamisme ! »

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.