712012 Jeune afrique Le ministère public a requis jeudi 5 janvier 2012 la peine de mort contre le dictateur égyptien déchu Hosni Moubarak, ainsi que pour ses coaccusés. Une sentance qui peut être prononcée et même appliquée contre l'ancien président, malgré son âge avancé.
« L'accusation réclame la peine maximale contre Moubarak et les autres accusés, à savoir la peine de mort par pendaison », a clamé le procureur Moustafa Khater jeudi 5 janvier 2012, lors du procès de l'ancien président égyptien. Conduit à quitter le pouvoir le 11 février dernier à l'issue d'une révolte populaire, Hosni Moubarak est jugé en compagnie de ses deux fils Alaa et Gamal, de son ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli ainsi que de plusieurs hauts responsables de la police.
La peine de mort a également été requise pour l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, ainsi que pour six hauts responsables des services de sécurité, jugés en même temps. « La loi prévoit la peine de mort pour le meurtre prémédité », a déclaré l'un des procureurs, Moustafa Khater, suite aux réquisitions du parquet devant le tribunal du Caire où est jugé l'ancien chef d'État.
Procès ajourné
Les accusés doivent répondre devant la justice d'une série de chefs d'accusation allant de faits allégués de corruption et d'abus de pouvoir à leur implication présumée dans la répression de la contestation polpulaire. Selon les chiffres officielles, quelque 850 personnes y auraient trouvé la mort.
Le procès du raïs, qui plaide non coupable, a été ajourné au 9 et 10 janvier.
(Avec AFP)
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