912012 Jeune afrique Alliance avec les islamistes d’Ennahdha, rôle de l’opposition... Le président de l’Assemblée nationale tunisienne, Mustapha Ben Jaafar, livre son sentiment sur les élections passées et l'avenir politique de la Tunisie. Une interview à retrouver en intégralité dans le n° 2661 de Jeune Afrique, en kiosques du 8 au 14 janvier.
Avec une « sérénité retrouvée ». Selon le président de l’Assemblée nationale, Mustapha Ben Jaafar, c’est ainsi que les Tunisiens abordent l’année nouvelle. Élu au perchoir le 22 novembre 2011, Ben Jafaar est aujourd’hui l’un des trois membres du triumvirat à la tête du pays, aux côtés du chef du gouvernement Hamadi Jebali et du président de la République Moncef Marzouki.
« À l’ANC [Assemblée nationale constituante, NDLR], nous mettons un point d’honneur à respecter les objectifs de la révolution, même si nous savons que leur concrétisation doit se faire par étapes et selon un ordre de priorité. C’est pourquoi l’ANC sera d’une extrême vigilance vis-à -vis du gouvernement », affirme Ben Jaafar dans une interview à Jeune Afrique (n° 2661, en kiosques du 8 au 14 janvier). "Le consensus, oui mais pas à n'importe quel prix"
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Quand il dit « gouvernement », le leader du parti Ettakatol évoque avant tout les membres du parti vainqueur des élections, les islamistes d’Ennahdha qui contrôlent les principaux portefeuilles ministériels. « Le consensus sera toujours recherché, mais pas à n’importe quel prix », assure Ben Jaafar. Jusqu’à présent, peu de choses à redire sur le comportement du parti islamiste, selon le président de l’ANC. Même s’il faudra veiller de près à ce qu’Ennahdha passe un « double test ». D’abord respecter « son engagement d’agir au sein de la coalition en partenaire et non pas en parti dominant », mais aussi « démontrer sur le terrain et par des actes concrets qu’elle ne pratique pas le double langage ».
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