1612012 jeune afrique Les dirigeants des principaux syndicats nigérians ont repris dimanche soir les pourparlers avec le président Goddluck Jonathan destinés à mettre un terme à la grève générale qui paralyse le pays le plus peuplé d'Afrique.
Les dirigeants des principales centrales syndicales nigérianes et d'autres responsables des syndicats ont entamé des discussions avec le président Jonathan, le vice-président nigérian Namadi Sambo, deux gouverneurs et le ministre du Travail. Ils n'ont fait aucune déclaration à leur arrivée au palais présidentiel d'Abuja, selon la même source.
Les négociateurs n'ont pas réussi samedi soir à trouver un accord sur le prix des carburants, dont la brutale hausse au 1er janvier a provoqué grèves et manifestations dans un pays déjà en proie à la violence inter-confessionnelle.
Auparavant, le médiateur dans ce dossier, le président du Sénat David Mark, avait annoncé que le gouvernement allait annoncer les prochaines étapes pour régler la crise provoquée par la hausse du prix des carburants qui paralyse le pays.
Il a fait cette cette déclaration avant l'adresse à la Nation du président Goodluck Jonathan attendue dimanche soir et après avoir rencontré le chef de l'Etat, des gouverneurs ainsi que des parlementaires impliqués dans les pourparlers.
"Je pense qu'il s'agit de la meilleure réunion que nous ayons jamais eue", a déclaré M. Mark devant des journalistes à Abuja. "Vraiment cette nuit, vous allez connaître la décision. Une décision a déjà été prise et c'est celle que la Nation attend", a-t-il dit.
Le président Jonathan, qui avait décrété un arrêt des subventions sur les carburants et qui gardait le silence depuis le 9 janvier, devait s'adresser à la nation dimanche soir, selon ses collaborateurs, mais cette allocution n'a pas été confirmée officiellement.
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