Kenya : confirmation des chages par le CPI
le 25/01/2012 09:18:37
Kenya

2512012
Xinhua
NAIROBI, 23 janvier (Xinhua) -- Plus de 1.200 personnes ont été tuées pendant plusieurs semaines d'agitation après le scrutin de 2007. Quelque 600.000 personnes ont été forcées à fuir leurs maisons. La violence a commencé lors des affrontements entre les partisans des deux candidats rivaux à la présidentielle - Raila Odinga et Mwai Kibaki - mais elle a vite conduit à un tour sanglant de règlements de compte et violences intercommunautaires, selon la Cour pénal internationale (CPI).




La cour basée à La Haye a appelé les Kenyans à rester calmes et à éviter toute forme de perturbations suite à l'annonce de la décision. «C'est notre plus grand désir que les décisions rendues par cette Chambre aujourd'hui, apportent la paix au peuple de la République du Kenya et préviennent toute sorte d'hostilité», a déclaré le juge.

M. Trendafilova a déclaré que les décisions sont le résultat d'un travail judiciaire intensif et engagé de la Chambre, et mené de façon impartiale, indépendante et consciencieuse.

Le procureur de la CPI Moreno Ocampo a lancé des poursuites contre six haut responsables présumés, accusés de crimes contre l'humanité. Les procès ont progressé malgré une série de manoeuvres politiques et juridiques par les autorités kenyanes pour tenter de différer ou d'empêcher les poursuites.

M. Kenyatta est accusé d'avoir organisé une campagne de violence, y compris des cas d'assassinats et de viols contre des partisans d'Odinga. Selon les procureurs, il a rencontré les membres d'une organisation secrète criminelle connue sous le nom de Mungiki dans un centre commercial à Nairobi avant l'élection en 2007 pour organiser certaines de ces attaques. Il a nié l'accusation lors d'une audience préliminaire à la cour basée à La Haye en septembre 2011.

M. Kenyatta, 50 ans et Muthaura, 65 ans, sont accusés de garder le parti au pouvoir au Kenya à l'époque « par tous les moyens nécessaires».

M. Ruto, 45 ans et le présentateur de radio Joshua Arap Sang, 36 ans, font face à trois chefs d'accusations : assassinat, transfert forcé et persécution. Ils sont accusés d'avoir « soigneusement orchestré» les attaques contre les partisans du Party of National Unity (PNU) après les accusations de M. Odinga contre M. Kibaki pour avoir truqué sa réélection.

M. Ruto, sans doute, le politicien le plus influent dans la région peuplée du RiftValley, la zone la plus touchée par les violences postélectorales, est accusé d'avoir été un des principaux planificateurs de la violence.

M. Kosgey, 64 ans, le président du parti du Mouvement démocratique orange (ODM),est accusé d'avoir planifié les violences postélectorales tandis que Sang est accusé d'avoir planifié des attaques, avec Kosgey et Ruto, ainsi que d'avoir propagé la haine ethnique sur les ondes.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.