Mali : le ministre de la communication rencontre les coordinateurs de l'URTEL Ă  propos de la crise dans le nord du pays
le 09/02/2012 12:01:25
Mali

20120209
Xinhua
BAMAKO, 7 février (Xinhua) -- Les coordinateurs régionaux de l'URTEL (Union des radios télévisions libres du Mali) élargis aux directeurs des radios privées de la capitale malienne sont réunis mardi à Bamako à propos de la crise que connaît la partie septentrionale du Mali.

Selon ses organisateurs, l'objectif de la rencontre consiste Ă  se concerter entre eux dans le but de donner des informations saines sur ladite crise et Ă©viter qu'il n'y ait plus d'amalgames et d'intoxications.

En effet, ce sont certaines informations diffusées sur des radios privées de Bamako qui sont à l'origine des tollés et soulèvements survenus la semaine dernière, a-t-on appris à l' ouverture de la rencontre, qui a été présidée par le ministre malien de la communication et porte-parole du gouvernement, M. Sidiki N'Fa Konaté.

« Nous ne sommes pas venus pour donner des leçons mais pour échanger, travailler afin de trouver des pistes de solutions dans le but de sauver la Nation en tant que patriotes », a-t-il indiqué avant de noter que les dangers, ce ne sont pas les attaques armées, mais la désintégration du tissu social.

Son collègue de la défense et des anciens combattants, le général Sadio Gassama, a tenu à être présent à la rencontre. Car, dit-il, il est convaincu de l'importance de l'apport de la presse.

Certains médias occidentaux qui ont eu à interviewer récemment des militaires maliens sur le territoire nigérien, ont affirmé que ceux-ci avaient déserté le camp d'Anderaboucane avec leurs familles, sous la menace des bandits armés. Ce qui n'était pas le cas de l'avis du ministre Gassama.

En effet, dans son intervention, le général Gassama a jugé nécessaire de faire une clarification : « Le retrait des 45 militaires d'Anderaboucane (région de Gao, cercle de Ménaka) qui se sont retrouvés au Niger était un repli stratégique. Ils ne sont pas des déserteurs ».

A l'issue de la rencontre, les participants venus de toutes les régions du Mali et du district ont formulé des recommandations parmi lesquelles, on retient : « Que le gouvernement donne une plus large information aux médias ; que les uns et les autres veillent au respect scrupuleux des règles d'éthique et de déontologie du métier ».

Il est à noter que les bandits armés que certains appellent également des rebelles Touaregs, veulent l'indépendance de l' Azawad qui regroupe les trois régions du Nord-Mali à savoir Tombouctou, Gao et Kidal. Lesdits bandits armés sont réunis au sein d'un groupe appelé MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad).

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.