Afrique : Martin Ziguélé promeut la libre circulation des biens et des personnes
le 12/01/2011 13:46:47

"Je prends dores et déjà l'engagement solennel auprès des Centrafricains que si je suis élu Président de la République : le démantèlement des barrières illégales de racket sera une des premières mesures que mon gouvernement va initier afin de rétablir la liberté d'aller et de venir de nos compatriotes sur la totalité du territoire national", a promis Martin Ziguélé au cours d'une conférence de presse à l'ouverture de la campagne électorale.

(Xinhua) -- Le Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, candidat à l'élection présidentielle du 23 janvier, a déclaré lundi que sa priorité est la libre circulation des biens et des personnes à travers toute la République Centrafricaine.

"Je prends dores et déjà l'engagement solennel auprès des Centrafricains que si je suis élu Président de la République : le démantèlement des barrières illégales de racket sera une des premières mesures que mon gouvernement va initier afin de rétablir la liberté d'aller et de venir de nos compatriotes sur la totalité du territoire national", a promis Martin Ziguélé au cours d'une conférence de presse à l'ouverture de la campagne électorale.

Il propose un programme de société basé sur la restauration de la sécurité et de l'autorité de l'Etat, la relance de l'économie et la protection du capital humain, c'est-à-dire l'accès de la population aux services sociaux de base, notamment l'eau potable, la santé et la lutte contre le Vih/Sida et la réforme du système éducatif et la réadaptation de l'enseignement supérieur.

Martin Ziguélé promet de former un gouvernement d'union nationale qui permettrait de parachever le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (DDR), processus qui selon lui a été bloqué par le manque de volonté politique en vue de faciliter le retour définitif de la paix.

La relance de l'économie selon lui consistera à doter le pays de structures et d'infrastructures nécessaire à la relance effective de l'agriculture. "On ne peut pas parler de développement si un pays ne dispose d'aucun système de commercialisation des produits agricole", a déclaré Martin Ziguélé, annonçant la création des organes de conseils auprès des agriculteurs.

Le président du MLPC affirme avoir pris le temps d'observer et de constater la situation sociale des Centrafricains depuis les élections de 2005, caractérisée par "l'inqualifiable pauvreté et la misère des concitoyens du monde rural", qui n'est rien d'autre qu'"une descente aux enfers".

Il a expliqué que cette situation catastrophique de la population s'explique par l'insécurité créée par les différentes rébellions à l'intérieur du pays. Selon lui, plusieurs régions du pays sont "littéralement délaissées" par le pouvoir central, d'où l'état dégradant des routes qui ne facilitent pas la circulation.

Martin Ziguélé affirme également être de ceux qui croient fermement que cette descente aux enfers n'est pas une fatalité et que "tous unis, nous pourrons stopper cet engrenage infernal et modifier positivement le cours des choses."

"C'est pourquoi je m'engage, sans démagogie et sans prétention aucune, je m'engage à mettre un terme à notre descente aux enfers en changeant qualitativement la gestion de notre pays, afin de briser ce cercle vicieux du non-développement et de la souffrance, et redonner enfin espoir aux Centrafricains et à notre pays", a déclaré Martin Ziguélé.

Il a conclu en expliquant que sa seule ambition était de "transformer la République Centrafricaine de sa situation de sinistré en un pays où il fait bon vivre et travailler".

Candidat malheureux en 2005, Martin Ziguélé, ancien premier ministre d'Ange Félix Patassé, a été battu au second tour par le président sortant François Bozizé. C'est pour la deuxième fois consécutive qu'il se présente à l'élection présidentielle.

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