25022012 Xinhua KIGALI, 24 février (Xinhua) -- Avec le soutien du bureau des Nations Unies pour la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC) et de l'Organisation météorologique mondiale, des représentants de gouvernements, des climatologues, des experts agricoles et des spécialistes de la gestion des risques de catastrophes se réuniront la semaine prochaine à Kigali, au Rwanda, pour échanger des données sur le risque d'une troisième sécheresse consécutive dans la Corne de l'Afrique.
« La réunion est éclipsée par l'incapacité de la communauté internationale à agir suite aux avertissements précédents concernant la sécheresse dans la région qui a entraîné la mort de milliers de personnes, notamment en Somalie », a dit le SPIC dans un communiqué de presse publié vendredi.
La réunion du Forum des perspectives climatiques de la grande Corne de l'Afrique aura lieu du 27 au 29 février et sera l'occasion d'assurer que des systèmes d'alerte précoces soient suivis d'actions rapides dans l'éventualité d'un manque de précipitations lors de la saison des pluies de mars à mai.
Les organisateurs de la réunion sont l'Autorité intergouvernementale sur le développement (AIGD) et son Centre de prévision et d'applications climatiques (CPACI) qui réunissent le Burundi, l'Ethiopie, Djibouti, le Kenya, le Rwanda, la Somalie, le Soudan du Sud, Ouganda et la Tanzanie.
« Le Forum des perspectives climatiques réunira des scientifiques spécialistes du climat, des décideurs politiques ainsi que d'autres acteurs des secteurs socio-économiques pour travailler ensemble afin d'assurer que les perspectives climatiques saisonnières se traduisent en actions concrètes », a déclaré le directeur du CPACI, Laban Ogallo.
Le chef du SIPC pour l'Afrique, Pedro Basabe, a de son côté indiqué que « deux années de sécheresse consécutives dans la Corne de l'Afrique ont été catastrophiques pour de nombreuses communautés vulnérables. S'il ne pleut pas dans les mois à venir, ils auront très peu de moyens pour survivre ».
« Cette année plus que jamais, il est important que les experts climatiques et les experts en sécurité alimentaire travaillent de façon étroite avec les spécialistes de la gestion des risques de catastrophes naturelles pour renforcer les mécanismes d'échanges d'information », a-t-il ajouté.
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