Bénin : Vers une révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990
le 04/03/2012 09:13:16
BĂ©nin

04032012
Xinhua
COTONOU, 3 mars (Xinhua) -- Les députés béninois vont entamer dès le 19 mars prochain l'examen du projet de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, a-t-on appris ce samedi à Cotonou de sources parlementaires.




"D'une manière générale, la Constitution béninoise promulguée le 11 décembre 1990 a permis à notre pays de connaître plusieurs alternances et de surmonter des crises politiques majeures. L'autorité de l'Etat, la stabilité institutionnelle et la paix sociale ont été sauvegardées. Ces acquis ne doivent pas être remis en cause, ni même fragilisés. Ils peuvent être améliorés pour une république moderne dotée d'une démocratie participative", indique le gouvernement béninois dans un document transmis au parlement.

Le document explique que c'est dans cette perspective que le président béninois Boni Yayi a confié par décret à une commission technique ad hoc, composée de diverses personnalités représentatives de différents courants d'opinions le soin, de procéder à la relecture de cette loi fondamentale en vue de corriger les imperfections observées pendant plus de deux décennies de pratique.

"Les orientations données par le président Boni Yayi aux membres de la commission se résument notamment à préserver à tous points de vues les options fondamentales énoncées à la conférence nationale des Forces vives de la nation de février 1990, et considérées comme socles de la constitution", indique le même document.

Selon cette même source, il s'agit notamment de l'Etat de droit, la démocratie libérale, la forme républicaine de l'Etat, le multipartisme intégral, la nature présidentielle du régime, la limitation du mandat du président de la République et l'âge des candidats à l'élection du président de la République.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.