Tunisie : la France réaffirme la politique de non-ingérence et le soutien à la démocratie et à la liberté
le 16/01/2011 11:33:07

A l'issue d'une réunion interministérielle présidée par le président français Nicolas Sarkozy pour évoquer la situation en Tunisie, l'Elsyée indique dans ce communiqué que depuis plusieurs semaines, le peuple tunisien exprime sa volonté de démocratie

(Xinhua) -- S'agissant de la situation en Tunisie, la politique de la France est fondée sur deux principes constants: la non-ingérence dans les affaires intérieure d'un Etat souverain et le soutien à la démocratie et à la liberté, selon un communiqué publié samedi par l'Elysée.

A l'issue d'une réunion interministérielle présidée par le président français Nicolas Sarkozy pour évoquer la situation en Tunisie, l'Elsyée indique dans ce communiqué que depuis plusieurs semaines, le peuple tunisien exprime sa volonté de démocratie. "La France, que tant de liens d'amitié unissent à la Tunisie, lui apporte un soutien déterminé", ajoute le texte.

La France appelle à l'apaisement et à la fin des violences et demande l'organisation d'élections libres dans les meilleurs délais, souligne le communiqué.

"Dans cette période cruciale pour la Tunisie, la France est prête à répondre à toute demande de concours afin que le processus démocratique se déroule de la façon la plus incontestable", précise le communiqué.

L'Elysée a par ailleurs fait savoir que la France a pris les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation des autorités constitutionnelles pour répondre, sans délai, à toute demande sur des avoirs tunisien en France.

Cette réunion, qui a duré environ une heure et demie à la présidence française, a réuni le Premier ministre François Fillon, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et le ministre du Budget et porte-parole du gouvernement François Baroin ainsi que le chef de la direction centrale du renseignement intérieur Bernard Squarcini. Le ministre de la Défense Alain Juppé était représenté par le chef d'Etat-major des Armées Edouard Guillaud.

Le président Sarkozy avait reçu vendredi soir le Premier ministre Fillon pour aborder la situation en Tunisie, dont l'ancien chef de l'Etat Ben Ali avait quitté le pays dans la précipitation après un mois des mouvements sociaux.

Le départ du président tunisien Ben Ali intervient alors qu'il est confronté à une crise sociale sans précédent. Le Conseil constitutionnel tunisien a décidé samedi d'écarter le président Ben Ali du pouvoir.

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