Somalie : Le HCR alarmé par la reprise des attaques au mortier à Mogadiscio en Somalie
le 21/03/2012 13:07:03
Somalie

21032012
Xinhua
GENEVE, 20 mars (Xinhua) -- Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a exprimé mardi ses préoccupations sur la reprise des attaques au mortier à Mogadiscio, qui ont causé la mort d'au moins quatre personnes ces derniers jours.


Des obus de mortier ont frappé une petite installation abritant des personnes déplacées internes située à Wardhigley, un quartier de la capitale, vers 1h40 heure locale lundi matin. Selon certaines informations, quatre personnes déplacées internes, y compris deux enfants, auraient été tuées, a affirmé le porte-parole du HCR Adrian Edwards.

L'objectif de ce bombardement pourrait avoir été un hôtel hébergeant des forces pro-gouvernementales dans le complexe voisin Villa Somalia, le palais présidentiel. Mais les obus de mortier n'ont pas atteint leur objectif et ont frappé des personnes déplacées.

Cette toute dernière tragédie est la première attaque de ce type sur Mogadiscio depuis août 2011, lorsque les forces anti- gouvernementales s'étaient retirées de la majorité des quartiers de la capitale. A la fin 2011, le HCR avait commandé un rapport passant en revue les dommages causés aux civils par le conflit militaire et les moyens d'y répondre. Le rapport "Civilian Harm in Somalia: Creating an Appropriate Response" se concentre sur l'assistance aux civils affectés par le conflit.

Il n'y a actuellement aucune obligation juridique pour les parties au conflit de présenter des réparations aux civils affectés par des opérations militaires. Parmi les recommandations de ce rapport figure l'établissement d'un mécanisme pour suivre, analyser, enquêter sur tous les dommages causés aux civils et y répondre.

Le HCR appelle toutes les parties au conflit en Somalie à cesser immédiatement les attaques visant les civils et les agences humanitaires, ou celles présentant un risque élevé de frapper des civils vivant près des cibles visées. L'attaque de lundi présentait clairement un risque inacceptable.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.