28032012
xinhua
PORT-LOUIS, 27 mars (Xinhua) -- Une ressortissante française âgée de 19 ans a été arrêtée en fin de semaine dernière à l'aéroport international de Maurice avec 6 090 comprimés de Subutex, un substitut à l'héroïne, à sa descente d'un vol en provenance de Paris, a-t-on appris de source policière mardi 27 mars.




La valeur du colis est estimé à plus de 300 000 US$ . Deborah Marie Micheline Dangla, une caissière originaire de Nanterre, en était à sa deuxième visite à Maurice, a-t-elle avoué.

La Française a comparu mardi matin devant le magistrat siégeant au tribunal de Mahébourg sous une accusation provisoire d' importation de drogue. Elle a été reconduite en cellule policière.La caissière a été interceptée vendredi 23 mars grâce à un examen aux rayons X de ses bagages par les services de douane.

Remise à la Brigade antidrogue, Deborah Dangla a avoué être à son deuxième passage dans l'île et qu'elle faisait la mule pour un réseau dirigé par un Tunisien installé à Paris. Elle a déclaré qu' elle devait être logée chez à Pointe-aux-Piments, un village au Nord de Maurice où elle était descendue lors de son dernier voyage, et remettre son colis à un contact local.

Toutefois, l'opération policière pour arrêter ce dernier ne devait pas être concluante. Durant sa détention préventive, la jeune femme a donné des détails sur sa dernière livraison qui s' est déroulé un peu avant les fêtes de fin d'année. Elle a expliqué avoir accepté de transporter un colis contre des vacances payées ainsi qu'une prime de 500 euros.

L'arrestation de Déborah Dangla survient trois mois après celle de la Française Farah Nachi, 20 ans, qui avait été interceptée avec 400 000 US$ de Subutex à l'aéroport international de Maurice le 9 décembre dernier. Elle aussi avait été confondue grâce à un examen de ses bagages aux rayons X.

Selon la police mauricienne, cette nouvelle arrestation confirme l'existence d'une Subutex Connection entre Paris et Plaisance. Des informations ont été envoyées à Paris concernant ces derniers événements qui pourraient aider à remonter la piste du cerveau qui, selon les soupçons de la police, serait un Mauricien du nom de Sivom Paupiah.