03042012 IRIB La présidence tunisienne a annoncé dimanche 1er avril par un communiqué que l’état d’urgence était une nouvelle fois prolongé jusqu’à fin d'avril. Une décision prise en concertation par les trois partis au pouvoir et répondant à la persistance de nombreux troubles dans le pays.
" Malgré l'amélioration, ces dernières semaines, de la situation sécuritaire dans le pays, il n'en demeure pas moins qu'elle présente encore certains risques et que les activités des pouvoirs publics sont entravées, de temps à autre, dans certaines régions du pays ". C’est en ces termes que le président tunisien de la République Moncef Marzouki a justifié dimanche la prolongation de l’état d’urgence dans le pays, au moins jusqu'à la fin d'avril.
La décision, annoncée le 1er avril via un communiqué de la présidence, a été prise en concertation avec les autres membres du triumvirat au pouvoir, le président de l'Assemblée nationale constituante (ANC) Moustapha Ben Jaafar (du parti Ettakatol) et le chef du gouvernement Hamadi Jebali, issu du parti islamiste Ennahdha, a expliqué le porte-parole de la présidence Adnène Mancer. Il s’agit de la sixième reconduction de l'état d'urgence depuis la chute de l’ex-dictateur Zine el-Abidine Ben Ali, en janvier 2011.
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