"Premier tour KO", c'est le slogan de la quasi-totalité des candidats, qui organisent ponctuellement des meetings. Tandis que les partisans, ils parcourent les arrondissements dans la journée et le soir, ils veillent dans les quartiers généraux de leurs candidats, chantent et dansent promettant la victoire qu'ils souhaitent avoir.
(Xinhua) -- Tee-shirt, casquettes à l'effigie des candidats, caravanes à motos ou en véhicules, des chansons composées au nom des candidats, mégaphone à la bouche, etc...Bangui, capitale de la République Centrafricaine, vit depuis une semaine dans une fièvre en vue des élections présidentielle et législatives du 23 janvier prochain.
"Premier tour KO", c'est le slogan de la quasi-totalité des candidats, qui organisent ponctuellement des meetings. Tandis que les partisans, ils parcourent les arrondissements dans la journée et le soir, ils veillent dans les quartiers généraux de leurs candidats, chantent et dansent promettant la victoire qu'ils souhaitent avoir.
Aucun incident majeur n'a été signalé jusqu'aujourd'hui, mais un grand souci demeure : la liste électorale n'est toujours pas affiché et tous les voteurs ne disposes pas la carte d'électeur.
Quant à l'agression subie par deux candidats aux législatives du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) en campagne dans le Nord-ouest, "ce sont des cas isolés, vous savez, le chemin du paradis est toujours semé d'embuche", a commenté le rapporteur général de la Commission électorale indépendante (CEI) Rigobert Vondo.
Aussi, des militants de tel ou tel parti déchirent les effigies de tel ou tel autre candidat dans certains quartiers, ce qui a été dénoncé par la CEI.
Pour sa part, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a mis en garde les candidats qui utilisent des bâches distribuées aux réfugiés pour construire les hangars dans leurs quartiers généraux.
Au moment du passage des candidats ou de leurs représentants à la radio ou à la télévision nationale, un membre du Haut conseil est présent pour constater d'éventuel dérapage et faire un rapport qui est publié le lendemain.
"Nous espérons que la campagne électorale va continuer sur ce ton ainsi que le vote proprement dit et la proclamation des résultat", a souhaité un citoyen rencontré par Xinhua.
La semaine prochaine s'annonce décisive parce que la plupart des candidats feront leur campagne aux provinces avant de revenir sur Bangui pour la dernière phase de la campagne, qui s'achèvera le vendredi 21, deux jours avant le scrutin.
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