Afrique du Sud : L'Afrique du Sud appelle à une plus grande intégration en Afrique
le 07/06/2012 20:56:20
Afrique du Sud

07062012
Xinhua
JOHANNESBURG, 6 juin (Xinhua) -- Une intégration régionale forte est vitale pour l'Afrique pour attirer les investissements directs étrangers (IDE) et assurer la croissance économique sur le continent, a déclaré le vice-président sud-africain Kgalema Motlanthe.



L'intégration politique et économique de l'Afrique a été et restera en tête de l'ordre du jour de l'Afrique, a déclaré M. Motlanthe dans un article publié dans le dernier numéro en date de "View Point", publié par le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud.

"Une intégration plus étendue permettra à l'Afrique non seulement de réaliser une croissance économique durable et énergique, mais aussi d'assurer une réduction de la pauvreté, une circulation améliorée des biens, des services, des capitaux et de la main d'uvre, une coordination et une harmonisation des politiques socio-économiques, ainsi que le développement des infrastructures et la promotion de la paix et de la sécurité dans et entre les régions", a dit M. Motlanthe.

Le potentiel de l'Afrique pour attirer les IDE réside dans l'intégration régionale, laquelle devrait également augmenter le commerce à l'intérieur du continent.

"Un marché régional plus grand, intégré, et en croissance, augmentera l'intérêt aux yeux des investissements étrangers et fournira la base d'une amélioration du commerce intra-africain", a- t-il dit.

L'Afrique se tourne de plus en plus vers l'intégration régionale comme stratégie pour réaliser une croissance économique durable. Il y a un consensus pour dire qu'en fusionnant les économies et en regroupant les capacités, les crédits et les énergies, le continent peut surmonter les défis que connaît son développement.

La plus importante barrière affectant la croissance africaine est le défaut d'intégration des systèmes permettant la circulation des personnes, des biens et des services au travers des frontières.

Un grand nombre de frontières africaines imposent des retards superflus en raison de différences de système de certification, d'un manque de coordination entre responsables de différents pays, et de faiblesses des infrastructures frontalières, ou encore du manque d'espace, d'installations ou même de personnel aux frontières.

"Conscients de ce défi, les pays africains sont engagés à assurer un fonctionnement plus fluide des frontières", a dit M. Motlanthe.

La seconde barrière réside dans la mauvaise qualité des infrastructures. Les installations routières, ferroviaires ou électriques sont parfois inadéquates, ce qui ralentit les transports et pire encore, rend compétitif pour les pays côtiers d' importer des articles de l'autre côté de l'océan plutôt que de les acheter à leurs voisins, a-t-il dit.

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