L' institution d' un tribunal maritime ainsi que la création d' un ministère pour la mer, c' est ce qu' a proposé le syndicat général maritime de Madagascar (SygmMa) face aux actes de piraterie qui sévissent l' océan indien depuis quelques temps.
(Xinhua) --Ces propositions ont été annoncées par le secrétaire général de SygmMa, Lucien Harinony Razafindraibe lors d' un point de presse le week-end dernier à Antananarivo.
Il a ainsi ajouté que l' absence de ce tribunal favorise les actes de pirateries dans les zones de l'océan Indien car, seulement, le Kenya, possède un tel support juridique. Cette zone est pourtant le préféré des pirates vu que "90% des échanges maritimes commerciaux passent par l' océan Indien dont 70% pour les cargaisons de pétrole", a-t-il continué.
Selon SygmMa, les pirates opèrent près de la grande île, précisément à 75 km au large du Cap d'Ambre au nord de Madagascar. Ainsi, des actions urgentes devraient être effectuées étant donné que la piraterie peut engendrer jusqu' à une perte de 750.000 millions de dollars par an à l' Etat malgache, sans parler du coût du transport des marchandises passant par l' océan Indien qui va quadrupler car la prime d' assurance en matière de transport maritime va être augmentée en raison des risques imminentes dans ces zones.
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