Togo : attente dorénavant d'un taux de décaissement de plus de 45% avec les Institutions de Bretton Woods (SYNTHESE)
le 16/06/2012 10:41:20
Togo

16062012
Xinhua
LOME, 15 juin (Xinhua) -- Le Togo pourra aller au-delà du taux de décaissement moyen actuel de 45% des portefeuilles de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD), a noté vendredi l'agence Xinhua dans la capitale togolaise.



C'est la conclusion de la revue conjointe de deux jours, achevée vendredi, des portefeuilles de ces deux institutions de Bretton Woods en faveur du Togo.

La revue conjointe intervient après la reprise des engagements des partenaires techniques et financiers en 2008, succédant une précédente datant de 1996.

Elle s'achève avec des recommandations devant permettre notamment l'amélioration de la formulation des projets, la formation sur la procédure de financement des deux institutions de Bretton Woods et la bonne gouvernance.

Un Comité est envisagé pour la mise en œuvre des recommandations dans la perspective de faciliter dans les prochaines années l'exécution des projets de développement dans ce pays.

Au niveau du gouvernement togolais, il est indiqué que la mise en œuvre des recommandations induira un "taux de décaissement satisfaisant", la mobilisation de plus de ressources et la mise en oeuvre "satisfaisante" des projets à partir de 2013.

La BAD et la BM sont désignées "partenaires d'envergure" et les recommandations sont attendues pour permettre des "portefeuilles performantes" et des taux d'exécution plus élevés.

Le taux de décaissement de 45% est une moyenne du fait que certains projets sont en début ou en attente de décaissement, pendant que les projets de développement communautaire sont à un taux de près de 98%.

Ceci dans un contexte oĂą le gouvernement togolais a pu, en trois ans, "attirer l'attention des partenaires et mobiliser" plus de 226 milliards de francs CFA.

Selon le représentant résident de la BAD, Serge N'Guessan, à ce jour des projets d'assistance techniques n'étant pas des projets classiques sont ceux présentant des difficultés en matière de décaissements.

"Nous avons remarqué qu'il n'y a aucun projet à risque", a-t-il relevé de façon globale pour le Togo, qui a atteint en 2010 le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (PPTE) et bénéficié d'une réduction de près de 80% de sa dette extérieure.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.