16062012 Xinhua NIAMEY, 15 juin (Xinhua) -- Les 7 militaires nigériens tués le 8 juin dernier en Cote d'Ivoire où ils étaient en mission commandée dans le cadre de l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI), ont été enterrés vendredi matin au cimetière musulman de "YANTALA", à Niamey.
Un hommage national leur a été rendu, vendredi matin, à l'occasion de la levée des corps à la morgue de l'Hôpital national de Niamey, peu avant l'enterrement.
Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, M. Daouda Marthé, les autres présidents des institutions de la Républiques, les députés nationaux, les membres du gouvernement, les représentants du corps diplomatique et des organisations internationales, les hauts responsables militaires, les compagnons d'armes et les membres des familles des disparus, ainsi qu'une foule nombreuse, ont pris part à la cérémonie.
Les 7 militaires disparus ont été élevés, par le Premier ministre, à titre posthume, à des rangs de dignité de l'ordre du Niger, et à des grades supérieurs de leurs corps respectifs, au cours de l'oraison funèbre.
Intervenant à cette occasion, le chef du gouvernement, M. Brigi Rafini, a indiqué que c'est toute la nation nigérienne qui rend hommage à ses dignes fils qui ont payé de leur vie leur engagement patriotique pour la cause de la paix.
Il a, au nom du président de la République, chef suprême des armées, Mahamadou Issoufou, et de la nation toute entière, témoigné "son admiration et sa gratitude" aux disparus "pour le sacrifice consenti au nom du Niger".
"Les Forces de défense et de sécurité paient ainsi un lourd tribut de leur engagement en Cote d'Ivoire", a-t-il déclaré.
En dépit de ces évènements tragiques, a précisé le Premier ministre, "le Niger poursuivra inexorablement son engagement dans le cadre du mandat de l'ONUCI pour un retour définitif de la paix en Cote d'Ivoire".
En rappel, leur détachement, en patrouille, est tombé le 8 juin dernier dans une embuscade tendue par des éléments armés non identifiés, dans l'ouest de la Cote d'Ivoire, à la frontière avec le Libéria, alors qu'ils étaient appelés en renfort.
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