20062012
Xinhua
ALGER, 19 juin (Xinhua) -- Une trentaine de femmes chefs d'entreprise, réunies à Alger dans le cadre du 4e Forum méditerranéen des femmes entrepreneurs, ont plaidé mardi pour la coopération entre le Nord et le Sud de la Méditerranée.




Cette rencontre, organisée entre les 18 et 19 juin par l'Association des Femmes Chefs d'Entreprises (SEVE) en partenariat avec l'Association des fédérations et associations de femmes de la méditerranée (AFAEMME), a rassemblé les représentantes de 36 associations de femmes chefs d'entreprises venant de différents pays de la région euro-méditerranéenne, dont l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Espagne, la Grèce, la Croatie et le Liban.

"Nous avons rassemblé 36 associations de femmes afin de partager nos projets et objectifs et discuter de la façon de promouvoir et de renforcer la position des femmes entrepreneurs", a déclaré à Xinhua le chef de l'AFAEMME, Mme Helena de Felipe.

Ce forum, dont le thème est "pour un partenariat concret entre le Nord et le Sud", vise à renforcer la coopération commerciale entre les femmes entrepreneurs des deux rives de la Méditerranée, et surmonter la crise économique actuelle qui frappe durement les pays européens, notamment ceux situés au sud du Vieux Continent.

"Nous avons décidé de sortir lors de cette réunion avec des résultats concrets et d'aller de l'avant en engageant des investissements. Les participantes ont adhéré à notre point de vue ", a déclaré la responsable de la SEVE, Samira Hadj Djilani, ajoutant que les femmes d'affaires ont remarqué que l'Algérie est un pays "intéressant pour l'investissement".

"Notre message adressé aux femmes investisseurs européennes consiste à dire que l'Algérie n'est pas seulement un marché, mais aussi un pays où les investissements peuvent être lancés, et ce au vu des avantages et facilitations qu'offre le gouvernement", a-t- elle poursuivi.

Parallèlement, le forum offre aussi une opportunité aux femmes d'affaires maghrébines de discuter de meilleures façons de renforcer leur coopération interne, et de constituer un bloc pour négocier avec leurs homologues européennes pour relancer les entreprises et les investissements bilatéraux.