Tunisie : la libéralisation des TIC pourrait baisser le coût des communications internationales de 50 à 80%
le 20/06/2012 14:50:13
Tunisie

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Xinhua
TUNIS, 19 juin (Xinhua) -- Si la Tunisie opte pour la libéralisation du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC), le coût de ses communications internationales devra baisser de 50 à 80%, a-t-on indiqué mardi au cours d'une table ronde tenue mardi à Tunis par la Banque mondiale (BM).




Expert principal des TIC à la BM, Carlo Maria Rossotto a déclaré à cette occasion que la libéralisation des télécommunications en Tunisie "permettra aussi d'augmenter le PIB d'au moins 1%", se référant aux derniers résultats d'études menées par la BM.

En Tunisie, la principale contrainte qui empêche, selon M. Rossotto, le décollage des TIC est "le manque de concurrence sur certains segments du marché des télécommunications notamment en matière de connectivité internationale et de bande passante (débit d'un canal de communication) " outre le monopole des créneaux.

Bien qu'ils ont détecté et exprimé le manque de concurrence au niveau de la communication internationale en Tunisie, des experts tunisiens et étrangers ont reconnu lors de ce débat les "pas importants" franchis par la Tunisie en matière de de développement des TIC.

Toutefois, ils ont appelé à entreprendre un ensemble de réformes dans le but de "faire face aux mutations de l'industrie mondiale des télécommunications et de répondre aux impératifs de compétitivité et de croissance".

Dans l'attente de voire la législation en vigueur révisée, " certaines mesures urgentes doivent être décidées", a préconisé le président de l'Instance nationale des télécommunications (INT) en Tunisie M. Kamel Saadani.

Parmi les textes qui "doivent être revus totalement" dans le secteur des TIC en Tunisie, figure le Code des télécommunications ainsi que ses décrets d'applications, a précisé M. Saadani.

Concernant l'ouverture du marché des TIC en Tunisie, le président de l'INT a affirmé que "le besoin d'introduire un quatrième opérateur de télécommunications n'est par urgent pour le moment, mais la question pourrait être étudiée".

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