20110125 latribune-online L’indice du Forum pour la performance de l’entreprise algérienne, par abréviation IFPE 40, a été présenté, hier, à l’hôtel El Riadh à Sidi Fredj.
Cet instrument initié par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a été conçu pour suivre l’évolution de l’environnement économique national du point de vue de l’entreprise.M. Reda Hamiani, président du FCE, a expliqué à l’ouverture des travaux de la rencontre que cet indice a été proposé «pour suivre les évolutions d’un certain nombre d’aspects de notre environnement économique afin d’en mesurer les progrès et, s’il y a lieu, de proposer des solutions aussi réalistes et aussi adaptées que possible aux contraintes rencontrées par les entreprises nationales». Il consiste dans le suivi de quarante thèmes constituant un ensemble de facteurs sur lesquels portent les principales préoccupations des chefs d’entreprise. L’IFPE 40 a été construit autour d’une idée maîtresse, à savoir se focaliser au maximum sur la nécessité de déblayer le terrain devant les producteurs, en mettant en exergue les difficultés concrètes qu’ils vivent et en préconisant, en la matière, les solutions les plus généralement admises de par le monde. Le FCE estime que l’ensemble des acteurs économiques nationaux devra se mobiliser autour de cet objectif.Le FCE ne vise en aucune façon, à travers la confection de cet outil, signale son premier responsable, «à en faire un vecteur de critique de la politique économique publique, mais un moyen de contribuer à une meilleure appréhension de la vision que le monde des entreprises se fait de l’environnement économique des producteurs nationaux en vue de rendre plus efficaces les actions de politique publique qui visent son amélioration». Il ajoutera que l’un des problèmes majeurs rencontrés par les opérateurs économiques n’est pas dans les objectifs de la politique économique nationale, il est plutôt dans ses modes opératoires et dans la façon dont elle est concrètement déclinée sur le terrain. En s’inscrivant dans la politique du gouvernement de créer 200 000 petites et moyennes entreprises d’ici à l’horizon 2014, le FCE attire l’attention des pouvoirs publics sur le fait que «la concrétisation de cet ambitieux projet ne peut se faire sans une mise à niveau de l’environnement économique quotidien de l’entreprise». Selon lui, pour atteindre ces objectifs, il est plus que «nécessaire de poursuivre les efforts de modernisation de notre économie et de créer des conditions plus favorables à l’entrée de nouvelles entreprises dans les différents secteurs de l’activité économique». L’IFPE est construit sur la base de 40 supports, voire des indicateurs sur les problèmes soulevés par les chefs d’entreprise, répartis sur sept grands volets qui sont le commerce, les finances-banques, l’industrie, l’exportation, l’investissement, le droit économique et le dialogue économique. Une évaluation semestrielle sera faite et un rapport sera élaboré pour analyser l’évolution de l’environnement global de l’entreprise. L’ensemble des opérateurs économiques présents de même que les représentants des ministères et autres institutions ont salué cette initiative du FCE et débattu d’un certain nombre de points. Des remarques et des suggestions ont été également émises.
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