Congo, RĂ©publique dĂ©mocratique : les opĂ©rateurs Ă©conomiques invitĂ©s Ă  investir dans la pĂȘche
le 25/06/2012 09:20:43
Congo, République démocratique

25062012
Xinhua
KINSHASA, 24 juin (Xinhua) -- Le ministre congolais de l' Agriculture et du DĂ©veloppement rural, Vahamwiti Mukesyayira, a invitĂ© les opĂ©rateurs Ă©conomiques tant nationaux qu'internationaux d'investir dans la pĂȘche dans un esprit de partenariat public- privĂ©, Ă  l'occasion de la cĂ©lĂ©bration dimanche en RDC de la JournĂ©e nationale du poisson.




Le ministre Vahamwiti s'est engagé à oeuvrer pour la redynamisation des activités d'exploitation durable des ressources halieutiques en RDC.

Cette annĂ©e, la journĂ©e a Ă©tĂ© placĂ©e sous le thĂšme "Investir dans la pĂȘche pour l'Ă©mergence de l'Ă©conomie nationale".

En RDC, le potentiel halieutique est estimé à 707.000 tonnes de poissons par an. Les Lacs de l'Est (Tanganyika, Kivu, Lac Edouard) peuvent assurer 63% de cette production, suivi du systÚme fluvial avec 28%, des Lacs de dépressions 8% et des eaux maritimes avec 1%.

Paradoxalement à ce potentiel, soulignent les expert, la RDC importe plus de 150.000 tonnes des poissons par an pour compléter à sa production annuelle d'environ 240.000 tonnes par an. Cette offre donne une consommation moyenne de 5,6 kilos de poisson par habitant et par an, ce qui est nettement inférieur à la norme internationale recommandée par la FAO, soit 21 kilos par habitant et par an.

Plus de 90% de la production nationale du poisson est issue de la pĂȘche artisanale. Plusieurs contraintes empĂȘchent Ă  ce secteur d'ĂȘtre rĂ©ellement un facteur de bien-ĂȘtre social et d' autosuffisance alimentaire.

Il s'agit notamment de l'accÚs aux intrants de bonne qualité, l' insuffisance des infrastructures de conservation, de transformation, de commercialisation et l'exploitation incontrÎlée des ressources halieutiques.

La pĂȘche sur nos lacs se fait de façon incontrĂŽlĂ©e. La taille rĂ©glementaire des mailles des filets n'est pas respectĂ©e et la prĂ©sence de nombreux militaires dans cette rĂ©gion entretient l' insĂ©curitĂ©. Les techniques de pĂȘche sont restĂ©es rudimentaires. Les poissons capturĂ©es vers les cĂŽtes congolaises sont plus petits, ont rapportĂ© des responsables des associations des pĂȘcheurs.

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