22072012 IRIB Le ministre français Arnaud Montebourg souhaite rapatrier les centres d'appels délocalisés, principalement en Afrique. Au Maroc, 5000 emplois seraient menacés rappelle le quotidien économique marocain L'Économiste.
En cette époque de discours autour du co-développement, le symbole est lourd. Le rapatriement d’une partie des centres d’appels (hotlines) des opérateurs télécoms français délocalisés au Maroc, en Tunisie et au Sénégal demandé par Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif, menacerait directement 5000 emplois au Maroc, selon Youssef Chraïbi, président de l’Association marocaine des relations clients (AMRC) interrogé par L'Économiste.
Selon le quotidien économique marocain, qui consacrait sa Une du 19 juillet au sujet, « le secteur des centres d’appels dépend à plus de 80% du marché français et la part des opérateurs télécoms y est substantielle (à hauteur de 30%) ».
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