1082012
Xinhua
LOME, 31 juillet (Xinhua) -- Des "contraintes et attitudes concourent à sous-évaluer" le travail et les responsabilités marquant en Afrique subsaharienne le dynamisme de la femme dans les efforts de développement avec une proportion de 56,4% des actifs du secteur agricole au Togo, a estimé le ministre de la Promotion de la femme, Henriette Koévi-Amédjogbé, lundi à l' occasion de la commémoration de la 50e journée de la femme africaine.

Selon Mme Koévi-Amédjogbé, les femmes jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne où elles participent à hauteur de 60 à 80 % du labeur nécessaire à la production alimentaire, pendant que l'agriculture contribue à hauteur de 21 % au PIB de ces pays.

Au Togo, les femmes "excellent dans les secteurs d'activités de production" et représentent 56,4% des actifs dans l'agriculture et 43% dans la transformation des biens de consommation, a-t-elle ajouté.

"Mais, malgré ce dynamisme des femmes, des contraintes et attitudes concourent à sous-évaluer leur travail et leurs responsabilités", a relevé la ministre de la Promotion de la femme, Mme Koévi-Amédjogbé, dans son message pour le 50e anniversaire de la journée de la femme africaine célébrée au Togo sous le "Femme, Agriculture et Sécurité Alimentaire".

A son avis, "l'amélioration des conditions d'accès à la terre et aux autres moyens de production par les femmes est un facteur clé pour éradiquer la faim et la pauvreté rurale".

Elle a alors indiqué que la célébration se poursuivra jusqu'au 15 août avec des activités diverses pour impulser une nouvelle dynamique à la place de la femme dans les efforts de développement.

Elle s'emploiera à sensibiliser les communautés de base, les décideurs ainsi que les partenaires en développement à "l'intérêt de donner plus de moyens aux femmes pour leur pleine participation à la croissance économique du pays en vue de mieux contribuer à son développement".

La ministre togolaise rappelle que la journée de la femme africaine est instituée en l'honneur des femmes africaines et est consacrée à la lutte contre l'ignorance, l'injustice et à la réhabilitation de la femme.