27082012 Jeune afrique Lors d'un entretien téléphonique avec le roi Mohammed VI, le secrétaire général des Nations unies a réitéré sa volonté de concert avec le Maroc, dans le cadre défini par le Conseil de sécurité.
Ban Ki-moon a affirmé que "les Nations unies n'ont pas l'intention de changer les termes de leur médiation, dont le but est de parvenir à une solution politique au conflit acceptable de part et d'autre", selon un communiqué.
Il a ainsi souligné que son envoyé personnel et son nouveau représentant spécial, Wolfgang Weisbrod-Weber, "rempliront dans les limites du cadre précis, tel que fixé par le Conseil de Sécurité, leurs mandats relatifs à l'avancement du processus de règlement et ce faisant, à la contribution à l'instauration des relations bilatérales escomptées avec l'Algérie."
Le cas Christopher Ross
Wolfgang Weisbrod-Weber a pris la tête de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) en juin dernier, après que le mandat de cette dernière avait été prolongé d'un mois. Mais l'avancée des pourparlers autour du Sahara occidental est bloquée depuis que le souverain marocain a retiré, en mai, sa confiance à Christopher Ross, actuellement toujours envoyé personnel du secrétaire général de Ban Ki-moon. Le Maroc jugeait la méthode de Ross "déséquilibrée et partiale" et attend la nomination d'un remplaçant.
Mohammed VI a néanmoins, selon un communiqué du cabinet royal, réitéré "les dispositions sincères, volontaires et constructives du Royaume, qui s'appuient de manière tangible sur la proposition d'autonomie avancée, que la communauté internationale a saluée comme levier sérieux et crédible de sortie de ce conflit."
Lors de leur entretien, les deux hommes ont également évoqué la participation du Maroc aux opérations de maintien de la paix de l'Onu. Le Maroc est actuellement le seul membre arabe du Conseil de sécurité.
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