Mali : Agression de Dioncounda Traoré : six condamnations pour troubles à l'ordre public
le 29/08/2012 15:41:49
Mali

29082021
Jueneafrique
Des manifestants ont été condamnés, mardi 28 août, à six mois de prison avec sursis par un tribunal de Bamako. Ils étaient accusés d’avoir participé à des troubles à l’ordre public le jour de l’agression du président de la transition Dioncounda Traoré, le 21 mai dernier.


Trois responsables de la Coalition des partis politiques du Mali, réputée favorable à l’ex-junte, auteure du coup d’État du 22 mars, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Le syndicaliste Amadoun Amion Guindo, l'ancien ministre Younouss Hameye Dicko et le professeur de médecine Rokia Sanogo ont été reconnus coupable de troubles à l’ordre public.

Tous trois, qui organisaient une convention nationale rassemblant 500 personnes le 21 mai, ont cependant nié toute implication dans les événements qui se sont déroulés le 21 mai à Bamako, jour de l’agression du président Dioncounda Traoré. Leur avocat, Moussa Keita, n’exclut pas un recours contre cette condamnation.

L’enquête sur l’agression de Dioncounda Traoré se poursuit

Trois leaders de l’association « Les fils dignes », Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré, également proche de l’ex-junte, ont également été reconnus coupables et condamnés à la même peine, qui avait été requise par le procureur le 7 août dernier. Un de leurs avocats a lui aussi évoqué la possibilité de faire appel de la décision.

Les manifestations organisées le 21 mai 2012 avaient dégénéré et entraîné le lynchage du président de la transition, Dioncounda Traoré, au palais de Koulouba. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a récemment déclaré que deux personnes avaient été arrêtées et que deux autres étaient recherchées, les quatre suspects étant soupçonnés d’avoir participé directement à l’agression du président.

(Avec AFP)

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.