CĂ´te d'Ivoire : un expert propose sa recette contre le vieillissement des vergers de cacao
le 11/09/2012 10:45:44
CĂ´te d'Ivoire

11092012
Xinhua
ABIDJAN, 10 août (Xinhua) -- Un chercheur ivoirien a décidé d'apporter son expertise et son expérience pour lutter contre le vieillissement des vergers de cacao en répondant au défi de la replantation de cette culture dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.


"J'ai appris des techniques de fertilisation pour une cacao- culture durable", a assuré Dr Louis Kan Koko, lors d'une conférence de presse lundi dans les locaux de la Fondation mondiale de cacao (WCF) à Abidjan.

Selon lui, les résultats de ses recherches liées à " l'amélioration de la fertilité phosphatée des sols pour la production cacaoyère en Côte d'Ivoire" ouvriront une voie aux producteurs qui souhaitent replanter durablement le cacao.

"Une pratique culturale alternative et durable consiste à restaurer la fertilité des sols par l'application d'engrais organiques et des engrais minéraux phosphatés", a-t-il expliqué.

Le conférencier qui affirme avoir été le premier chercheur ivoirien à intégrer le "programme Norman E. Borlaug international pour la science et les technologies agricoles", en partenariat avec le département américain pour l'Agriculture et la Fondation mondiale du cacao a effectué un séjour scientifique de quatre mois aux Etats-Unis en 2012.

"Ce fut une expérience enrichissante dont les retombées pour la recherche cacaoyère en Côte d'Ivoire contribueront à maintenir notre pays au rang de premier producteur mondial", a indiqué Dr Kan Koko, entouré du directeur WCF pour l'Afrique de l'Ouest, Mbalo Ndiaye, et du coordonateur de programmes, Jean Yves Couloud.

Avec 1,3 million de tonnes de fèves de cacao soit plus de 40% de l'offre mondiale, la Côte d'ivoire est le premier pays producteur de cacao.

La cacao-culture est pratiquée par plus d'un million d'Ivoiriens.

Les producteurs font face à des contraintes de production dont la faible adoption de matériel végétal amélioré, la forte pression parasitaire, le vieillissement du verger, la dégradation de la fertilité des sols et l'épuisement des réserves forestières.

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