11092012
Xinhua
NAIROBI, 10 septembre (Xinhua) -- En Afrique sub-saharienne, la majorité des exploitants pratiquant une agriculture de subsistance à petite échelle vivent dans la pauvreté et pourraient voir leurs conditions de vie améliorées si leur petite exploitation évolue en activité commerciale.


Pour cela, ces agriculteurs, résidant pour la majorité dans des pays en développement, doivent être introduits à des marchés de commerce à forte valeur ajoutée pour les aider à surmonter leurs désavantages actuels.

Le directeur de projet de l'organisation Global Development Network (GDN), George Mavrotas, des études devraient être fournies aux décideurs politiques d'Afrique pour les aider à surmonter leur déficit d'accès à l'information.

"C'est en partie le déficit d'accès à l'information qui est à blâmer pour la pauvreté des petits exploitants agricoles, car ils n'appliquent pas la science à leur activité agricole", a déclaré M. Mavrotas lundi dans un discours à Nairobi à l'occasion d'une conférence pour le soutien à la recherche en matière de politiques, visant à mieux informer les politiques agricoles en Afrique sub- saharienne.

Il a déclaré aux décideurs politiques que davantage de recherches devraient être menées pour aider à développer des nouveaux modèles de marchés qui aident les petits exploitants agricoles à participer sur les marchés et à réduire au minimum leur vulnérabilité aux forces de marché.

"Les gouvernements doivent commencer à investir dans des technologies d'information et de communication de nouvelle génération telles que téléphones portables, Internet et e-mails pour contribuer au bénéfice des agriculteurs", a-t-il ajouté.

Cependant, M. Mavrotas a invité les gouvernements à soutenir les agriculteurs en ce qui concerne la manière d'utiliser ces technologies, ajoutant qu'une grande quantité d'informations existent mais qu'ils n'ont pas les connaissances nécessaires pour recueillir ces informations.