BRAZZAVILLE, 18 septembre (Xinhua) -- Une Conférence sur les stratégies de développement de l'élévage, en vue de renforcer la production animale et réduire ainsi la dépendance alimentaire de la république du Congo vis à vis de l'extérieur, a débuté mardià Brazzaville.



Organisée par l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville, en parténariat avec l'Ecoleinter-Etats des sciences et médécine vétérinaires (EISMV) de Dakar au Sénégal, cette conférence s'achève mercredi et régroupe des scientifiques et des spécialistes en questions agricoles venus de plusieurs pays africains.

Elle a pour objectif principal, d'établir un plan d'actions permettant aux élévages, aux structures de formation et aux centres de récherche agronomiques, de résoudre un problème crucial, celui d' apporter des solutions à la démande sans cesse croissante dela population congolaise en protéïnes animales.

Au cours de cette conférence, les participants vont esquisser des réponses aux questions vitales des populations en ce qui concerne le développement de la production animale,et vont définir les termes de références et les engagements des parties prénantes.

Ils vont par ailleurs, définir des stratégies pour permettre aux scientifiques et aux spécialistes du domaine de jouer pleinement leur rôle dans le défi de la production agricole en République du Congo.

Placée sous le thème central : " Les stratégies de développement de l' élévage des espèces à cycle court au Congo" , cette conférence donnera l' occasion aux participants de se rendre compte du niveau de la production animale au Congo.

Plusieurs communications portant entre autres sur la santé animale ; l'état de la récherche agricole et des réssources hallieutiques au congo ; l'état des lieux des productions en aviculture, en pisciculture et en porciculture; les financement publics et privés de l'élévage à cycle court au Congo ; le rôle du genre dans le développement de l'élévage à cycle court seront faites au cours de cette grande rencontre.

En effet, avec 10 millions d' hectares de terres cultivables dont à peine 2% sont mises en valeur, un réseau hydrographique abondant, une végétation dense et une pluviométrie élévée, le Congo se trouve encore en déçà du seuil de satisfaction des bésoins primaires en protéïnes animales, ce qui entraîne une dépendance importante vis-à-vis de l'extérieur.

Le pays dépense actuellement entre 60 et 90 milliards francs CFA pour des importations de denrées alimentaires, contre 130 milliards francs CFA il y a cinq ans (2007), selon les dernières estimations fournies en avril dernier par le ministre congolais de l'Agriculture et de l'Elevage,Rigobert Maboundou.
19092012
Xinhua