La coalition de l'opposition gabonaiss, l'Union des Forces du Changement (UFC), a exigé la tenue d'une conférene nationale souveraine d'ici le mois d'octobre, lors de son meeting organisé samedi après-midi au carrefour Rio, un quartier populaire dans le troisième arrondissement de Libreville, a constaté un correspondant de l'Agence Xinhua.




"Nous exigeons du pouvoir en place l'organisation d'une conférence nationale souveraine d'ici le mois d'octobre", a déclaré Pierre Claver Manganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD, opposition).

Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait refusé de dialoguer avec l'opposition sur la conférence nationale lors de son discours devant les députés et les sénateurs gabonais réunis en congrès le 12 septembre dernier, annonçant qu'il ne dialoguera pas avec des personnes "qui ne respectent ni les institutions, ni ceux qui les incarnent".

Bien que le ministère gabonais de l'Interieur ait interdit les leaders de l'ex-Union nationale (UN), une formation politique d'opposition dissous, à prendre par à cette réunion politique, Zacharie Myboto, président de ce mouvement, a déclaré devant le public que personne ne peut lui défendre de parler à ses sympathisants au moment où leur pays traverse une crise politique.

L'opposition gabonaise a également lancé un appel solennel au peuple gabonais à mobiliser et à répondre à tous les mots d'ordre qui seront lancés pour l'aboutissement de ces exigences attendues.

Cette réunion politique qui a été autorisé par le ministère de l'Intérieur et a regroupé des milliers de citoyens au carrefour Rio s'est déroulée sans aucun incident.
23092012
Xinhua