Niger : Pas encore des résultats, mais 50% de participation
le 02/02/2011 17:43:02
Niger

20110202
RFI
Pas encore de résultats provisoires au lendemain du scrutin législatif et présidentiel. Le taux de participation est estimé à 50% dans le pays. Ce scrutin législatif et présidentiel doit marquer le retour d'un président civil après le putsch militaire de février 2010.

A la mi-journée de ce mardi 1er février 2011, c'était le point-mort concernant les premières tendances. Très peu de résultats sont arrivés jusqu'au quartier général de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui centralise les données électorales nationales. Tout le monde à Niamey attend au Palais des congrès. On attend que les sacs contenant les bulletins de vote arrivent de toutes les régions du pays.

Il y a même eu un petit flottement ce mardi matin, les Nigériens l'ont bien senti. Depuis lundi, la télévision nationale n'a diffusé aucun résultat. Or on attendait, au contraire, une remontée rapide des résultats de la présidentielle. Pour le président de la Céni, Gousmane Abdourahamane, il ne faut pas oublier qu'il y a, quand même, à traiter les résultats de deux scrutins, présidentiel et législatif. Ce qui retarde les procédures. Donc, à son avis, les résultats significatifs seront disponibles dans la soirée.

Premiers chiffres de la participation

Les seules estimations disponibles sont celles de la participation. Et, dès lundi, le président de la Céni a parlé d'un taux de 50% au niveau national et de 30 à 35% sur Niamey. Si elle se confirme, cette participation serait très honorable pour le Niger, où la participation est traditionnellement faible.

Les opérations de vote se sont, par ailleurs, bien déroulées, malgré quelques disfonctionnements au niveau l'identification des électeurs ou, encore, en raison de l'absence de bulletins suffisants de certains candidats dans les bureaux de vote, mais rien de très important.

Le dépouillement a, parfois, donné lieu à du chahut, lundi soir, entre les représentants des partis politiques à propos des bulletins uniques. Il faut savoir que le dépouillement s'est fait à la lumière d'une lampe-tempête dans tout le pays, y compris dans la capitale, à Niamey, avec des bulletins sur lesquels ont doit chercher l'empreinte du doigt de l'électeur sur la photo de son candidat. Le dépouillement n'a pas été chose facile.

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