Le ministre sud- africain du Commerce et de l'Industrie Rob Davies a exhorté lundi les pays d'Afrique à relever leurs critères d'accréditation pour produire de la bonne qualité.


M. Davies a tenu ces propos à l'occasion de la 3ème réunion et assemblée générale de la Coopération pour l'accréditation en Afrique (AFRAC) à Johannesburg.

La Coopération pour l'accréditation en Afrique (AFRAC) est une coopération d'organismes d'accréditation, de coopérations subrégionales pour l'accréditation et d'autres parties prenantes visant à faciliter le commerce et à contribuer à la protection de la santé, de la sécurité et de l'environnement en Afrique ainsi qu' à soutenir la compétitivité du continent.

L'Afrique devrait rejoindre la communauté internationale en ajustant ses systèmes économiques en faveur de la compétitivité mondiale, a déclaré le ministre, appelant les pays africains à produire des biens de qualité pour être compétitifs à l'échelle mondiale.

Les gouvernements africains devraient faire de leurs systèmes de normalisation et d'accréditation une priorité, a-t-il déclaré. "Les pays africains devraient davantage concentrer leurs efforts pour empêcher les importations de mauvaise qualité ou insuffisamment sûres et pour assurer l'accès à des marchés d'exportation de plus en plus exigeants au moyen de systèmes techniques comme l'AFRAC", a indiqué le ministre.

"Le rejet sur le produit africain de produits manufacturés à bas prix ne répondant pas aux normes et critères a parfois entraîné l'effondrement de branches d'activité locales et constitué une barrière majeure au développement industriel", a-t- il dit.

"L'évaluation des normes et de la conformité est nécessaire pour éviter l'afflux de produits inférieurs aux normes et critères de sécurité sur les marchés africains et pour améliorer la qualité et l'accès potentiel des produits africains aux marchés d'exportation", a ajouté le ministre.

Le président de l'AFRAC, Hassan Shaarawi, a déclaré que l'AFRAC évaluerait les organismes d'accréditation africains au cours des cinq prochaines années, pour renforcer leur niveau de compétence et les hisser au niveau des standards internationaux. "Cela contribuera à protéger la santé et la sécurité des consommateurs africains", a dit M. Shaarawi.
02102012
Xinhua