L'opposition attend que la France use son influence auprès de la communauté internationale pour orienter des décisions en faveur de la RDC, pour que la guerre cesse dans l'est de la RDC, a déclaré dimanche le député Lucien Mbusa, secrétaire général adjoint du Mouvement de Libération du Congo (MLC).



M. Mbusa, reçu samedi e par le président français François Hollande, a salué l'identité de vue du président français sur la problématique de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RDC (MONUSCO), qui doit être renforcée afin d'aider la RDC de recouvrer l'intégrité de son territoire.

M. Mbusa a souligné avoir fait, avec M. Hollande, le contour de la situation générale de la RDC. Plusieurs questions ont été évoquées, dont notamment la guerre dans l'est de la RDC, la situation des déplacés de guerre, la légitimité après les élections du 28 novembre 2011, la corruption, les violations massives des droits humains, ainsi que la situation des congolais emprisonnés depuis plus de 5 ans sans être condamnés, ni jugés.

M. Mbusa a été accompagné de quelques membres de l'opposition, dont Vital Kamerhe, président national de l'Union pour la Nation congolaise (UNC), Martin Fayulu, président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), Samy Badibanga, député de l'UDPS et Pierre Anatole Matusila, président national de l'Alliance des Bâtisseurs du Kongo (ABAKO).

Etienne Tshisekedi, président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), le plus vieux parti de l'opposition congolaise, a également été reçu samedi par le président français. En tant principal challenger du président Kabila lors de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, M. Tshisekedi continue à crier au hold up électoral et à se considérer comme le président élu de la RDC.

"La légitimité au Congo ne peut venir que du peuple congolais", a déclaré le président français François Hollande.
15102012
Xinhua