L'enlèvement des six personnes travaillant pour l'ONG nigérienne "Bien-être de la Femme et de l'Enfant nigérien (BEFEN)", dans la nuit de dimanche à lundi, par des hommes armés, dans le nord du département de Dakoro (centre du pays), "s'apparente plus à un règlement de compte, qu'à un enlèvement", selon le cabinet du Premier ministre nigérien.


Dans un communiqué rendu public lundi soir, les services du cabinet du Premier ministre tiennent à rassurer l'opinion que, pour l'heure, toutes les mesures sont prises pour retrouver les personnes portées disparues et les hauteurs de cet acte odieux.

Les personnes qui seraient enlevées, d'après des sources préfectorales à Dakoro, par des hommes lourdement armés étaient à bord de véhicules de marque "TOYOTA 4X4", sont cinq Nigériens dont un chauffeur, et d'un Tchadien.

Cette zone du Niger est voisine des régions de Tahoua, à l'Ouest, frontalière du Nord Mali, sous occupation de plusieurs groupes islamistes proches d'Al-QUAIDA, et d'Agadez, au Nord, où sévit encore un banditisme résiduel, après des années de rébellion touarègue armée.
16102012
Xinhua