Les journalistes tunisiens observent aujourd'hui, mercredi 17 octobre, sous l’égide du syndicat national des journalistes tunisiens, une grève générale, "pour la défense de la liberté de la presse reconquise grâce à la révolution tunisienne".
La défense de la liberté de la presse est la responsabilité de tous pour la liberté d’opinion, d’expression et pour une République démocratique", souligne le SNJT dans un communiqué dont Gnet a obtenu une copie. L’autorité provisoire a déclaré la guerre contre la presse, et a torpillé l’application des décrets-lois 115, 116 et 41". "Le gouvernement a mis en échec les négociations avec les structures professionnelles, à travers son obstination d’imposer le fait accompli, et de soumettre le secteur à son bon vouloir", ajoute en substance le communiqué.
"Le gouvernement s’est obstiné à ne pas associer les professionnels aux nominations à la tête des entreprises de presse. D’un côté, il accuse, par la voix de ses membres, les médias d’être des résidus de l’ancien régime, et de l’autre il nomme des journalistes impliqués avec l'ex-régime à la tête des institutions médiatiques publiques", indique encore le communiqué. "Le soutien des journalistes tunisiens dans leur défense d’une presse tunisienne libre, est un soutien à la défense des libertés dans leur ensemble". 17102012 akhbar.tn
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