Le ministre camerounais des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, a réaffirmé le plaidoyer de son pays pour la prise en compte de la revendication de l'Afrique pour une place parmi les membres permanents du Conseil de sécurité.
Associant sa voix à celles de ses pairs du continent, le président Paul Biya avait déjà exprimé ce plaidoyer à plusieurs occasions, y compris l'Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2011 et une conférence internationale sur la place de l' Afrique dans le monde en marge des festivités des 50 ans de l' indépendance du Cameroun un an auparavant à Yaoundé.
Le Cameroun réclame pour l'Afrique "au moins un siège de membre permanent du Conseil de sécurité" de l'organisation mondiale dont il salue, par ailleurs, la décision favorable de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye aux Pays-Bas en octobre 2002 dans le dossier de la presqu'île de Bakassi (Sud-Ouest), revendiquée et militairement envahie par le Nigeria en 1993.
Le ministre des Relations extérieures a profité de la 67e Journée des Nations Unies pour vanter les efforts des autorités du Cameroun dans la construction d'un Etat de droit, un processus marqué par la nomination lundi, pour la première fois, de deux femmes, Antoinette Justine Zongo née Nyambone et Rachel Ngazang Akono, aux "fonctions élevées et sensibles" respectives de préfet de département (dans l'Ouest) et de secrétaire général des services du gouverneur (Est).
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