Togo : La CENI prĂȘte serment pour poursuivre le processus des Ă©lections lĂ©gislatives
le 25/10/2012 11:07:00
Togo

La plupart des membres de la Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (CENI), chargĂ©e de l'organisation des Ă©lections lĂ©gislatives, ont prĂȘtĂ© serment mercredi devant la Cour Constitutionnelle du Togo.

Il s'agit de 13 sur 15 membres Ă©lus par l'AssemblĂ©e nationale qui ont prĂȘtĂ© serment pour un total de 17 membres prĂ©vus pour composer la CENI.

Au terme de cette cérémonie, le processus électoral enclenché depuis des mois va entrer dans une « phase active et opérationnelle », a indiqué le ministre de l'Administration territoriale, Gilbert Bawara.

Elle intervient dans un contexte de désaccord entre le pouvoir et une partie de l'opposition togolaise sur la nature de l'Union des forces de changement (UFC-opposition parlementaire) qui a sept portefeuilles au sein du gouvernement.

Selon des partis de l'opposition, UFC ne devra plus ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un parti d'opposition du fait de sa prĂ©sence dans le gouvernement pour encore avoir des reprĂ©sentants au sein de la CENI.

Le Comité d'action pour le renouvau (CAR- opposition parlementaire) a rejeté l'envoi de représentant à la CENI et a boudé la séance d'élection au niveau de l'Assemblée nationale.

La Convention démocratique des peuples africains (CDPA- opposition extraparlementaire) a fait élire un membre au sein de la CENI mais a boycotté la séance de prestation de serment devant la Cour constitutionnelle.

Des sources de la CENI, cet organe a réuni le maximum de membres recquis pour répondre à sa tùche et poursuivre le processus déjà en cours.

Ceci, pendant que des partis de l'opposition estiment que le processus est vicié et ne permettra pas d'organiser des élections législatives transparentes.

D'autres partis de l'opposition togolaise sont d'avis avec le pouvoir en place que le processus peut avancer. Ces partis soulignent que des rĂ©formes ont Ă©tĂ© faites et que des compromis ont pu ĂȘtre dĂ©gagĂ©s lors des dialogues et discussions politiques Ă  cet effet.

Les élections législatives sont théoriquement prévues pour se tenir avant fin 2012. Le gouvernement tient à respecter ce calendrier et veut capitaliser sur les acquis des élections législatives d'octobre 2007 qui ont été saluées par la communauté internationale dont l'Union européenne, principal bailleur des scrutins au Togo.

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