![Image redimensionnée](http://french.irib.ir/africa/media/k2/items/cache/cad03d6f70c0d477b63eb3ad1ddd98bc_L.jpg) La justice togolaise exige une caution de neuf millions de dollars pour la libération de Loïk Le Floch-Prigent, détenu à Lomé dans une affaire d'escroquerie, selon son avocat français qui assimile cette demande à une "rançon".
L'ex-PDG d'Elf a été arrêté le 14 septembre à Abidjan puis transféré à Lomé, où il a été inculpé pour complicité d'escroquerie.
Ses avocats ont plusieurs fois demandé sa remise en liberté, mettant en avant la détérioration de son état de santé qui commande selon eux son rapatriement d'urgence.
Cette analyse a été étayée par une expertise judiciaire togolaise notifiée vendredi dernier qui confirme que M. Le Floch-Prigent doit être soigné sans délai, a indiqué jeudi à l'AFP Me Patrick Klugman.
Or selon l'avocat, le juge d'instruction togolais en charge du dossier a rendu jeudi une ordonnance fixant la remise en liberté de M. Le Floch-Prigent au versement préalable d'une caution de neuf millions de dollars.
"Il s'agit d'une décision qui, sous les apparences d'une mise en liberté, équivaut à une mise à mort par la fixation d'une caution qui s'apparente davantage à une rançon", a estimé Me Klugman, jugeant le montant de la caution "totalement extravagant". 27102012 IRIB
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