L'ancien président malgache exilé en Afrique du sud, Marc Ravalomanana, persiste sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle prévue en mai 2013.



S'adressant à ses partisans par téléphone pendant le week-end, M. Ravalomanana a une nouvelle fois confirmé sa candidature à la prochaine élection présidentielle, dont le premier tour est prévue le 8 mai 2013 sur tout le territoire national malgache.

"Il n'y aura pas d'élection tant que je ne rentre pas au pays. On ne peut pas m'acheter", a-t-il déclaré.

Ravalomanana a précisé que son retour au pays est incontournable et qu'il annoncera lui-même son arrivée au moment opportun.

En ce qui concerne l'avis du secrétaire général de la Commission de l'Océan Indien (COI), Jean-Claude de l'Estrac sur la non candidature de Ravalomanana et de son rival politique et président de la transition actuel, Andry Rajoelina, dans le fameux formule "ni..ni", Ravalomanana a précisé qu'il appartient au peuplemalgache de choisir son dirigeant et non à Maurice ni aux autres membres de la COI.

Il a réitéré la nécessité de l'organisation et la tenue des élections libres, transparentes et crédibles.

Ravalomanana a déjà annoncé sa candidature en juillet dernier, juste après l'élection de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la Commission de l'Union africaine (UA).

La loi organique relative à l'élection du premier président de la quatrième République malgache impose de strictes conditions d' éligibilité pour les candidats prétendants à ce poste, dont la nécessité pour les candidats de résider sur le territoire de Madagascar depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures, d'être domicilié sur le territoire de Madagascar au jour du dépôt du dossier de candidature et d' avoir acquitté tous les impôts et taxes exigibles de toute nature pendant les trois précédentes années avant l'élection.
30102012
Xinhua