Pour le gouvernement soudanais, il ne fait guère de doute que c'est un raid de l'aviation israélienne qui a dévasté l'usine d'armement de Yarmouk, au sud de Khartoum, dans la nuit du 23 au 24 octobre.
Après plusieurs heures de confusion, conséquence des explosions en chaîne provoquées par le gigantesque incendie du complexe militaire, Ahmed Bilal Osman, le ministre de l'Information, a indiqué que quatre appareils avaient participé à l'attaque, assurant même que « des preuves impliquant Israël ont été découvertes dans les restes d'explosifs ».
Autre élément à charge : la fermeture précipitée, avant même la première réaction officielle du Soudan, de l'ambassade américaine à Khartoum, ce qui tendrait à prouver que Washington était informé de l'imminence d'un bombardement. L'État hébreu, qui s'est refusé jusqu'ici à tout commentaire, considère le Soudan comme une plaque tournante de la contrebande d'armes iraniennes à destination du Sinaï égyptien et de la bande de Gaza. Selon l'opposition soudanaise, l'usine de Yarmouk servait précisément à la production de missiles et de drones pour les Gardiens de la révolution. 31102012 Jeuneafrique
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