Le Premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima ouvre lundi, à Libreville, des pourparlers avec les principaux syndicats, sur la vie chère dans le pays, annonce un communiqué de la primature publié dimanche.



Ces pourparlers, dont le programme n'a pas été précisé, intervient cinq jour après que plusieurs centrales syndicales gabonaises eurent déposé sur la table du Premier ministre un préavis de grève qui expire jeudi prochain.

Les syndicats déplorent la vie chère qui crève le panier de la ménagère et risque de provoquer une explosion sociale.

En octobre dernier, le gouvernement a décidé de suspendre, durant trois mois, la perception des frais de douane et de Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les principaux produits alimentaires importés. La perte pour l'Etat est estimée à 11 milliards de FCFA (environ 21 millions USD) durant ces trois mois, a affirmé le ministre de l' Economie, Luc Oyoubi.

Par ailleurs, le gouvernement a plafonné les prix du poisson, de la volaille et des conserves.

Les syndicats jugent ces mesures inefficaces car auprès des détaillants, les prix n'ont pas bougé.

Dans une conférence de presse en septembre dernier, la Premier ministre Raymond Ndong Sima a affirmé que le Gabon est durement frappé par la vie chère parce qu'il importe l'essentiel des produits alimentaires.

La FAO estime à 150 milliards de FCFA (291 millions USD) la somme dépensée chaque année par le Gabon pour importer des produits alimentaires.
19112012
Xinhua