Le gouvernement ivoirien a admis lundi que l'armée avait pu commettre des "dérapages" après une vague d'attaques en août et a promis d'ouvrir des enquêtes, après la publication d'un rapport de Human Rights Watch (HRW) évoquant des exactions "généralisées" de militaires.
Etant donné le "contexte sécuritaire" après les attaques et vu le "niveau de formation en droits de l'Homme" au sein des Forces républicaines (FRCI, armée), "il est possible qu'il y ait eu des dérapages", a déclaré le ministre des Droits de l'Homme, Gnénéma Coulibaly.
"Nous allons mener les investigations nécessaires pour identifier les personnes incriminées et vérifier ces allégations. Si elles sont avérées, nous ferons en sorte que des suites judiciaires soient données", a-t-il indiqué, jugeant digne de "crédit" le rapport de l'ONG de défense des droits de l'Homme.
"Nous n'avons rien à cacher ni personne à protéger", a insisté le ministre. 21112012 IRIB
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