Le retrait des rebelles du M23 de Goma , capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, est "un pas vers la bonne direction", a affirmé dimanche à l'AFP le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende.
Le retrait des rebelles du M23 de Goma , capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, est "un pas vers la bonne direction", a affirmé dimanche à l'AFP le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende.
Radio Okapi, parrainée par l'ONU, brouillée à Kinshasa La diffusion de Radio Okapi, parrainée par les Nations unies en République démocratique du Congo (RDC), est brouillée à Kinshasa depuis samedi soir, a affirmé un rédacteur en chef de la radio dimanche matin, estimant que la mesure est liée à une interview d'un chef de la rébellion congolaise du M23. "Le Conseil supérieur de l'audiovisuel nous accuse de ne pas avoir transmis la grille de programmes, mais ce brouillage intervient après que nous ayons diffusé jeudi une interview de Jean-Marie Runiga", le chef politique du M23, a expliqué le rédacteur en chef, sans vouloir être nommé.
"Nous avons effectivement constaté ce retrait. Nous disons que c'est un pas vers la bonne direction," a déclaré M. Mende, dans la première réaction publique du gouvernement au repli des rebelles. La rébellion du M23, qui combat l'armée régulière de RDC depuis environ huit mois dans le Nord-Kivu, avait pris Goma le 20 novembre, et s'en est retirée samedi.
"Nous pensons que la voie est ainsi ouverte pour les autres voies du processus qui doivent conduire a la pacification totale," a poursuivi le porte-parole du gouvernement dimanche. Ces autres voies impliquent un "désarmement du M23", qui lui-même "passe par l'écoute des griefs (des rebelles) par le président de la République", Joseph Kabila, "écoute" qui va commencer "incessamment", a-t-il ajouté.
Le M23, est composé d'ex-rebelles essentiellement tutsi congolais, qui avaient été intégrés à l'armée de RDC en 2009 à l'issue d'un accord de paix avec Kinshasa. Ils se sont mutinés il y a environ huit mois, estimant que le gouvernement n'avait jamais pleinement respecté ses engagements.
Aux termes d'une médiation des pays des Grands Lacs, la rébellion a accepté cette semaine de se retirer de Goma, et des autres zones alentours fraîchement conquises, en échange de l'ouverture de négociations avec le président Kabila. 03122012 Jeuneafrique
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