La Chambre des mines sud-africaines redoute de voir l'ANC, le parti au pouvoir, proposer de nouvelles taxes lors de son prochain congrès, a indiqué son directeur général dans une interview parue vendredi, menaçant de dizaines de milliers de licenciements.
Si les nationalisations réclamées par son aile gauche ne semblent pas à l'ordre du jour, le Congrès national africain (ANC) pourrait préconiser l'adoption de nouvelles taxes sur les bénéfices des mines lors de son congrès qui débute dimanche à Mangaung (Bloemfontein, centre).
"Cela signifiera que beaucoup de mines marginales devront être fermées, et, en termes de pertes d'emplois, la probabilité est qu'il y en aurait des dizaines de milliers", a menacé le directeur général de la Chambre des mines (patronat) Bheki Sibiya, dans une interview au quotidien économique Business Day.
Les mines, qui emploient un demi-million de personnes en Afrique du Sud et contribuent directement à 9% du PIB du pays, ont déjà licencié quelque 15.000 personnes après la violente vague de grèves sauvages qui en a paralysé une bonne partie entre août et novembre, faisant une soixantaine de morts. 15122012 IRIB
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