Algérie : Sanofi officialise sa plus grosse usine africaine
le 23/12/2012 09:24:00
Algérie

La signature de l'acte de concession du site de Sidi Abdallah, à l'est d'Alger est une étape décisive dans le projet de construction de la troisième usine du géant pharmaceutique en Algérie.




Annoncé depuis plusieurs mois, le projet de construction du gigantesque pôle pharmaceutique et biotechnologique a fait un pas en avant le 20 décembre. Réunies à l'occasion d'une cérémonie officielle, les délégations ministérielles française et algérienne ont signé l'acte de concession du complexe industriel qui sera situé dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, à 30 km d'Alger. Ce pôle pharmaceutique – troisième site industriel du groupe dans le pays - nécessitera un investissement d'environ 70 millions d'euros et devrait porter ses capacités de production à 100 millions d'unités par an, soit 80 % des volumes distribués par le groupe dans le pays. Construit sur une superficie de 6,5 hectares, l'usine produira des formes sèches et liquides et abritera un centre de distribution. Le démarrage du chantier est prévu pour fin 2013 et les travaux devraient durer trois ans.

RĂ©pondre aux besoins croissants

La construction du plus important complexe industriel de Sanofi sur le continent « consacre notre engagement en Algérie depuis plus de vingt ans », a souligné Antoine Ortoli, senior vice-président intercontinental du groupe, premier partenaire pharmaceutique du continent. Il s'agit de « répondre aux besoins croissants du marché algérien grâce à la production locale de médicaments et de procéder au transfert de savoir-faire avec la création de 130 nouveaux emplois qualifiés en Algérie ».

Sanofi emploie déjà 680 collaborateurs dans le pays et a déjà investi dans la construction de deux unités de fabrication, dont les prévisions de production pour 2012 sont estimées à 40 millions d'unités.
23122012
IRIB

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.