Le lancement de la téléphonie mobile de 3ème génération (3G) en Algérie, prévue au cours du premier trimestre 2013, dépend du règlement de l'affaire Djezzy, a déclaré vendredi à Alger le ministre algérien de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication (MPTIC), Moussa Benhamadi.
"Le retard (du lancement de la 3G) est dû à l'opération de cession de l'opérateur Djezzy, qui est en cours", a annoncé le ministre sur les ondes de la radio nationale, tout en affirmant qu' aussi bien le dénouement de l'affaire Djezzy que le lancement de la 3G auront lieu au courant du premier trimestre de 2013.
L'appel d'offres pour l'exploitation de la licence 3G a été lancé pour la première fois en septembre 2011, avant d'être suspendu puis reporté à maintes reprises suite au contentieux sur le rachat par le gouvernement algérien, en vertu de son droit de préemption, d'Orascom Telecom Algérie (OTA), connu sous le nom commercial de Djezzy.
Début décembre, le gouvernement algérien et Vimpelcom (nouveau propriétaire à 57,1% d'OTA) ont trouvé un accord en créant une nouvelle société, dont 51 % du capital sera détenu par des opérateurs algériens, conformément à la réglementation régissant les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie.
La nouvelle société sera dénommée Optimum Telecom Algérie en remplacement d'Orascom Telecom Algérie.
Actuellement, trois opérateurs sont présents sur le marché de la téléphonie mobile en Algérie. Il s'agit de l'opérateur public Mobilis (filiale d'Algérie Télécom), Nedjma (filiale de WTA, koweitienne), et Djezzy (OTA, égyptienne, puis russe).
La 3G, plus rapides que la génération précédente, le GSM, avec des débits pouvant aller de 2 à 42 Mb/s, s'applique notamment sur l'accès à Internet, le visionnage de vidéos et d'émissions de télévision, et la visiophonie. 01012013 Xinhua
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