Les cinq hommes accusés d'avoir pris part en juillet 2007 à l'agression mortelle du fils du président tchadien Idriss Deby, doivent être jugés en appel à Versailles à partir de lundi.
Quatre avaient été condamnés en juillet 2011 par la cour d'assises des Hauts-de-Seine à des peines allant de 5 à 13 ans de réclusion, trois pour "vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et le quatrième pour "complicité". Le cinquième accusé avait été acquitté.
Le parquet général avait fait appel.
Le train de vie somptuaire de Brahim Deby, 27 ans, avait été longuement examiné en première instance par la cour qui y avait vu une possible explication "d'une partie des faits". La veille de sa mort, Brahim Deby avait dépensé 20.000 euros dans des boîtes de nuit et des restaurants parisiens.
Le 2 juillet 2007, Brahim Deby était découvert agonisant dans le parking de son immeuble de Courbevoie (Hauts-de-Seine), après avoir été attaqué au pistolet à impulsions électriques Taser par quatre faux policiers, son corps couvert de poudre d'extincteur.
Ivre et drogué après une soirée en boîte de nuit, le fils du président tchadien Idriss Deby Itno avait succombé à une détresse respiratoire. Son appartement avait été soigneusement fouillé par ses assaillants et ses poches vidées des 50.000 euros qu'elles contenaient. 08012013 Jeuneafrique
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