Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendredi "avec la plus grande fermeté" l'attaque terroriste contre le complexe gazier d'In Amenas, en Algérie.



Lors de l'attaque, organisée en représailles à l'intervention militaire française contre les rebelles au Mali, des militants liés à al-Qaïda ont pris des centaines de travailleurs algériens et étrangers en otage.

Les membres du Conseil de sécurité "ont exprimé leur sympathie profonde et sincères condoléances aux victimes, à leurs familles, ainsi qu'au peuple et au gouvernement algériens et aux pays dont les ressortissants ont été touchés par ces actes abominables", a indiqué dans un communiqué Masood Khan, le représentant permanent du Pakistan (pays membre de l'ONU qui préside actuellement le Conseil de sécurité) auprès de l'ONU.

Jeudi, l'armée algérienne a effectué un raid pour libérer les otages, selon l'agence de presse officielle algérienne APS, qui a également rapporté la libération de plus de 670 otages, dont 573 Algériens et une centaine de ressortissants étrangers. Le raid a cependant fait 30 morts, dont 12 otages algériens et étrangers et 18 militants.

Le gouvernement irlandais a confirmé qu'un de ses citoyens a été libéré. Le Japon a indiqué que trois de ses ressortissants ont été libérés tandis que 14 autres n'ont toujours pas été retrouvés. Cinq otages américains ont survécu et quitté le pays.

"Les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs, les organisateurs, les instigateurs de ces actes abominables et ceux qui les ont financés, et encourage tous les pays à coopérer avec les autorités algériennes à cet égard", a indiqué le communiqué.

Ils ont également réaffirmé leur détermination à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, a ajouté le communiqué.
19012013
Xinhua