Le Mouvement du 23 mars (M23) , rébellion qui combat l'armée nationale dans la province du Nord- Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis mai 2012, a jugé de partial, le rapport des experts des Nations Unies, l'accusant de graves exactions contre la population civile, a déclaré vendredi par téléphone à l'Agence Xinhua, Jean Marie Runiga, président de ce Mouvement.
« Les rapport des experts des Nations unies nous paraît partial et peu professionnel car, c'est un rapport qui contient des éléments incompatibles et incohérents », a déclaré M. Runiga, ajoutant que « les experts onusiens cherchent à blâmer le M23 en relayant des informations non seulement infondées, mais aussi non vérifiées ».
M. Runiga a insisté que son mouvement a jugé politisés et erronés, les rapports de l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW) et des experts de l'ONU. Selon lui, les enquêteurs ne sont pas neutres. Par contre, il invite les Nations unies a envoyer une commission neutre qui pourra mener une enquêtes dans les zones sous contrôle de son mouvement.
Un rapport des Nations unies publié fin 2012 a accusé le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23, ce que ces deux pays voisins de la RDC nient. Les rapports de l'ONU et des ONG internationales accusent le M23 d'exactions contre la population. Lors d'une conférence de presse des Nations unies, tenue le 30 janvier à Kinshasa, le colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la Stabilisation du Congo ( MONUSCO), a indiqué que les éléments du Mouvement du 23 mars (M23) continuent de commettre des exactions sur la population civile vivant dans les zones sous leur contrôle. 02022013 Xinhua
|